La mort le 20 août du Premier ministre Meles Zenawi, après 21 années à diriger l’Éthiopie, laisse un héritage économique considérable. Mais derrière l’image de réformateur libéral, le dirigisme népotique de M. Zenawi imprègne en profondeur les rouages de l’économie éthiopienne.
Il avait l’image d’un « lecteur assidu de The Economist et des rapports de la Banque mondiale » et « avait acquis toutes les astuces des grands donateurs », relate l’AFP, qui rappelle également que Meles Zenawi, arrivé au pouvoir en 1991, avait su gagner la confiance du président américain Bill Clinton, qui avait vu en lui l’un des possibles « dirigeants de la renaissance » africaine. Cette posture de leader moderne a beaucoup servi Meles Zenawi : l’Éthiopie a régulièrement su obtenir l’aide des institutions financières internationales, au point d’être considéré dès les années 1990 comme un « bon élève » de Bretton Woods.
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