Les premiers signes de reprise économique mondiale apparaissent, mais au Maghreb la conjoncture reste trop tributaire de facteurs exogènes, faute de stratégie à long terme.
C’est par l’extérieur que la crise économique mondiale est arrivée au Maghreb, et c’est par lui qu’elle serait en passe de refluer. Si la crise financière n’aura que peu affecté une région « peu intégrée à la finance mondiale », comme le souligne l’économiste Claire Brunel, du Peterson Institute for International Economics, baisse de la demande extérieure oblige, elle a néanmoins coûté 3 points de croissance à l’ensemble de l’Afrique du Nord, selon Karima Bounemra Ben Soltan, directrice du bureau Afrique du Nord de la Commission économique des Nations unies (notamment 1 point en Algérie, 0,4 point au Maroc et 2,9 en Tunisie). Soit « 6 mois de croissance », a-t-elle ainsi estimé lors d’un séminaire sur l’économie maghrébine dans la mondialisation, tenu en juin à l’Ifri (Institut français des relations internationales).
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