Une firme israélienne d’armement accusée d’avoir versé 120 millions de dollars de pots-de-vins en Inde
Les Industries Aérospatiales d’Israël (IAI) sont soupçonnées depuis ce week-end et les révélations d’un journal indien, d’avoir versé des pots-de-vin en marge d’un contrat d’armement à l’Inde.
Le contrat de vente de missiles Barak, conclu en février dernier, aurait été accompagné de commissions occultes d’une valeur totale de 120 millions de dollars, selon le quotidien indien DNA.
IAI a démenti, évoquant d’une part de simples frais bancaires, d’assurance, et de transport, d’autre part un partenariat conclu avec la firme indienne Tata en contrepartie de ce contrat.
Le journal indien justifie ses accusations en rappelant les liens étroits entre l’importateur israélien Elul et la firme Tata, alors qu’Elul n’est pas mentionné dans le contrat en question.
L’homme d’affaire indien Sudhir Chowdhary, dont le nom a déjà été cité dans une affaire de malversations liées à un contrat d’armement avec une firme israélienne (Soltam) est présenté par DNA comme l’intermédiaire entre les deux entreprises.
Le journal indien révèle en outre que le contrat a été conclu le jour même des élections législatives indiennes, contrevenant ainsi la loi.
Une enquête sur un précédent contrat de vente de missiles Barak dans les années 1990 se penche sur le rôle joué par Sonia Ghandi, leader du parti du Congrès (centre-gauche) actuellement au pouvoir.
Selon le quotidien DNA, les partis d’opposition BJP (ultra-nationaliste) et CPM (marxiste) demandent l’ouverture d’une enquête sur le contrat, d’une valeur de 1,5 milliard de dollars.
Antony Drugeon, le 29 mars 2009
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