Face à la crise de ses partenaires commerciaux européens, englués dans la crise de la dette, et face aux répercutions des Printemps arabes, la résilience de l’économie marocaine tant vantée par les autorités arrive-t-elle à bout de souffle ? Le modèle autocentré, porté à bout de bras par le crédit, montre ses limites. Le recours à l’épargne internationale se précise.
Pour le gouvernement marocain, c’est presque devenu un élément de langage : le royaume chérifien, pourtant très dépendant des économies européennes actuellement à la peine, ferait preuve d’une bonne résilience, grâce à la vigueur de la demande intérieure marocaine.